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| موضوع: 64.250détenus dans les prisons françaises, pour 50.807 places disponibles الثلاثاء يوليو 22, 2008 1:25 pm | |
| 64.250 détenus dans les prisons françaises, pour 50.807 places disponibles [left]Il y a 64.250 détenus dans les prisons françaises, pour 50.807 places disponibles, soit un taux de densité carcérale de 126%, largement au dessus des Etats du Conseil de l'Europe, qui est de 102%.
Le nombre de détenus dans les prisons française n'a jamais été aussi élevé. Les détenus étaient au nombre de 64.250 le 1er juillet, a annoncé mardi l'Administration pénitentiaire, soit un nouveau record en matière de surpopulation carcérale, après celui de juin. Pour le deuxième mois consécutif, donc, le nombre des personnes incarcérées dépasse le pic historique de juillet 2004, qui était de 63.652 prisonniers.
64.250 détenus, pour seulement 50.807 places disponibles en juin, soit un taux de densité carcérale de plus de 126%, largement au-dessus de la moyenne des Etats-membres du Conseil de l'Europe qui est de 102%.
Selon des chiffres du mois de juin, près des deux tiers des établissements pénitentiaires sont en surpopulation, soit 63%, et, parmi ceux-ci, 7% ont une densité de 200%, c'est-à-dire une moyenne de deux détenus pour une place.
Les maisons d'arrêt, où sont enfermés les prévenus en attente de leur jugement ainsi que les condamnés à de courtes peines, sont les plus touchées par le surpeuplement. Le nombre de prisonniers en attente de jugement a cependant un peu diminué cette année, passant de 18.223 en juillet 2007 à 17.495 en juillet 2008, soit une diminution de 4%. Le nombre des mineurs emprisonnés a également diminué, passant en un an de 825 à 793 soit une baisse de 3,9%.
Le futur projet de loi pénitentiaire, présenté par Rachida Dati au Conseil des ministres du 28 juillet, qui a pour but de rémédier à cette surpopulation carcérale, prévoit de développer les assignations à domicile pour les condamnés à de courtes peines (moins de deux ans) ou les personnes en attente de procès. Par ailleurs, un décret, applicable dès le 13 juin, prévoit également des cellules individuelles pour les détenus, qui semble difficilement applicable au vu du manque de place.
Interrogée mardi sur France Info, la ministre de la Justice Rachida Dati a répété que la lutte contre la surpopulation carcérale et la récidive passait par la construction de nouvelles places de prison et par l'aménagement de peines, «sans réduction de peines et sans grâce collective». Au 1er juillet, on dénombrait ainsi 6.236 condamnés bénéficiant d'un aménagement de peine, en hausse de 25% en un an (4.979 en juillet 2007).
Jusqu'à présent, les grâces collectives du 14 juillet permettaient de désemplir un peu les prisons. Depuis son élection en 2007, Nicolas Sarkozy a décidé de ne plus user de ce droit présidentiel, «quasi-monarchique» selon lui. La réforme des institutions, adoptée lundi en Congrès, entérine la disparition de ce droit de grâce collectif.[/left ] | |
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