Un bus scolaire s'est encastré dans un tunnel autoroutier en Suisse. Bilan: 28 morts, dont 22 enfants. On dénombre également 24 personnes blessées.
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Un car transportant des écoliers belges en classe de neige s'est encastré mardi soir, en Suisse, dans la paroi d'un tunnel. 22 enfants et six adultes ont péri dans l'accident. Le point sur l'affaire.
Le plus grave accident que la Suisse ait connu. Un car transportant 46 écoliers belges en classe de neige et leurs quatre accompagnateurs s'est encastré mardi soir dans la paroi d'un tunnel en Suisse. 22 enfants et six adultes ont péri dans l'accident. Le point sur l'affaire.
Les faits
Le car, immatriculé en Belgique, était chargé de raccompagner deux classes d'écoliers belges âgés de 11 et 12 ans, partis en classe de neige en Suisse, et leurs accompagnateurs en Flandre, d'où ils sont originaires. Le bus est parti de la station de Val d'Anniviers, dans l'après-midi et était attendu le lendemain dans la matinée en Belgique.
Après être descendu dans la plaine sans encombre, le chauffeur a emprunté l'autoroute A9 en direction de Sion/Lausanne. Il s'est engagé deux kilomètres après la sortie dans le tunnel dans lequel s'est produit l'accident. Selon les premiers éléments de l'enquête, il a heurté la bordure droite de la chaussée avant de percuter frontalement le mur de béton situé à l'extrémité d'une place de secours à droite de la route. Le tunnel, dont la construction remonte à une dizaine d'années, n'est pas connu pour être un lieu dangereux.
Les deux chauffeurs sont morts sur le coup. 22 enfants et quatre autres adultes sont également décédés dans le choc, établissant le bilan de l'accident à 28 morts. L'identification formelle des victimes est en cours. 24 autres personnes ont été blessées. Transportées d'urgence, elles ont été réparties dans quatre hôpitaux de la région.
Quelles sont les causes de l'accident?
On ignore encore ce mercredi pourquoi le car a dévié de sa trajectoire dans le tunnel. Selon le procureur suisse, cité par 20minutes.ch, le véhicule était de dernière génération et équipé de ceintures de sécurité. La société d'autocar, Toptours, jouit également, selon le ministre belge des Transports Melchior Wathelet, d'une excellente réputation. "Elle a toujours respecté les règles" de sécurité, a-t-il déclaré à la radio publique belge RTBF. Les deux chauffeurs, morts dans l'accident, étaient "arrivés la veille" en Suisse et donc les "temps de conduite ont été respectés".
Le bus scolaire transportant s'est encastré dans un tunnel autoroutier en Suisse. .
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Certains témoins évoquent d'ores et déjà la vitesse pour expliquer la violence du choc. La vitesse dans le tunnel était limitée à 100 km/h. Le procureur Olivier Elsig a assuré ce mercredi matin qu'il ferait "tout pour savoir ce qui s'est passé", lors d'une conférence de presse à Sierre
Un large dispositif de secours
L'alerte a été donnée peu après 21h15. Plus de 200 intervenants ont été mobilisés, dont 15 médecins, 30 policiers, 60 pompiers, 100 sanitaires et 3 psychologues. L'intervention qui a duré plus de huit heures a nécessité l'intervention de 12 ambulances et de 8 hélicoptères. Le commandant de la police valaisanne a déclaré qu'il s'agissait d'une tragédie "sans précédent". Même les sauveteurs, pourtant aguerris, ont été bouleversés, a-t-il ajouté.
Di Rupo et les familles des victimes attendus sur place
"Le Premier ministre a pris connaissance avec consternation de l'accident horrible qui s'est produit en Suisse. C'est un jour tragique pour toute la Belgique", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre belge, Elio Di Rupo, qui est attendu ce mercredi en Suisse. "Ce drame va bouleverser toute la Belgique", a déclaré l'ambassadeur de Belgique en Suisse Jan Luykx, cité par l'agence ATS. "Je n'ai jamais vécu ça. L'ampleur de l'accident est difficile à digérer (...) pour le moment je me concentre sur des aspects pratiques", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy a également rendu hommage aux victimes et à leurs familles. Une minute de silence sera observée au Parlement européen.
Les familles sont attendues dans la journée en Suisse. L'armée belge a mis à disposition deux avions pour acheminer les proches de victimes. Une cellule psychologique a été mise en place pour les soutenir en Suisse et dans les deux écoles
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