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| موضوع: les escroqueries et abus de confiance sur Internet ont augmenté de 104 % en un an الأربعاء مايو 07, 2008 2:51 pm | |
| [center] les escroqueries et abus de confiance sur Internet ont augmenté de 104 % en un an
Le ministre de l'Intérieur a mis sur pied un groupe d'enquête spécialisé et veut relancer la coopération européenne sur le sujet. Fraîchement transmis au ministre de l'Intérieur, le chiffre a fait l'effet d'un électrochoc : les escroqueries et abus de confiance sur Internet ont augmenté de 104 % en un an ! Et le rythme ne faiblit visiblement pas : lundi dernier, quatre personnes ont ainsi été mises en examen à Montpellier après avoir escroqué des centaines d'usagers d'un site de paiement en ligne. Un phénomène d'autant plus inquiétant que le patron de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLTIC), Christian Aghroum, considère que «ce n'est que la partie émergée de l'iceberg».
Ce policier révèle que l'explosion des réseaux sociaux type Facebook s'accompagne de nouvelles affaires criminelles. «Ce que les internautes mettent sur ces sites intéresse au plus haut point les escrocs», dit-il. De nombreuses données personnelles sont ainsi captées. Avec parfois de véritables chantages qui s'exercent sur les victimes. Surtout lorsque l'internaute évoque sur la Toile ses préférences sexuelles…
Chaque jour, des centaines de personnes sont aussi victimes d'arnaques. Autant dire des dizaines de milliers par an, qui tombent dans le piège en commerçant sur eBay ou des sites concurrents, en surfant naïvement sur des sites licencieux ou en ouvrant des courriers électroniques qui ressemblent à s'y méprendre à ceux qu'ils peuvent recevoir de leur banque ou même d'un proche référencé dans leur carnet d'adresses. «Nous pressentons une sous-déclaration énorme», confie le commissaire Aghroum. Chez les particuliers, mais aussi dans les entreprises, qui préfèrent souvent taire les effets des «attaques» massives des pirates informatiques, par peur de la mauvaise publicité.
«Le public est d'autant plus vulnérable que beaucoup de foyers traversent une période de précarité et que la nécessité de réaliser des économies annihile, chez certains, la méfiance la plus élémentaire», constate un enquêteur de l'Office central contre la cybercriminalité. «Avec plus de 11 millions de Français qui se connectent chaque jour sur Internet, l'affaire est à prendre au sérieux», ajoute-t-il.
Les vers informatiquesenvahissent la Toile
D'autant que les arnaques se sophistiquent, avec la propagation de vers informatiques, sortes de programmes espions, conçus pour piller des coordonnées bancaires, des listings de clients d'entreprise ou des données d'état civil précieuses pour la confection de faux documents. Le seul virus Storm worm (littéralement : «le vers de la tempête») a déjà infecté plus de 20 millions de machines dans le monde, dont plusieurs milliers en France.
«Les protections usuelles ne sont pas toujours suffisantes pour contrer les programmes les plus nocifs», reconnaît un spécialiste. «Tous les États sont en alerte maximum», assure, de son côté, Laurence Ifrah, chercheur à l'université de Paris-II, qui dénonce de nouvelles offensives pirates depuis la Russie ou la Chine, où 20 000 hackers seraient à l'œuvre.
La Place Beauvau avait annoncé en février dernier la création d'un site Web de «conseils et de prévention contre les contenus illicites» sur lequel les internautes signaleront «toute forme de malversation». La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a fixé au 1er septembre le lancement de ce site réalisé par Thales. Cette super-plate-forme se situera dans les locaux même de l'Office central, qui traitait jusqu'alors uniquement les signalements des atteintes aux mineurs. Elle sera relayée par un nouveau groupe d'enquête contre les escroqueries constitué d'une demi-douzaine de policiers et gendarmes spécialisés. Ils centraliseront les informations sur les victimes qui peuvent recevoir aux quatre coins du territoire un même message espion diffusé à grande échelle.
La France devant accéder le 1er juillet à la présidence de l'Union, MAM vient également de saisir Bruxelles pour qu'une plate-forme commune aux 27 États soit mis en place à l'office européen de police Europol, à La Haye. Un séminaire se tiendra à Reims début juin pour faire avancer cette résolution.
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