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  LA VICTIME VICTIMOLOGIE

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المدير أ/ طه العبيدي
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مُساهمةموضوع: LA VICTIME VICTIMOLOGIE     LA VICTIME  VICTIMOLOGIE    Emptyالأحد نوفمبر 12, 2017 1:46 pm


LA VICTIME
VICTIMOLOGIE
 






LA VICTIME
1. VICTIMOLOGIE
=  Mouvement apparu à la traîne de la criminologie classique, branche de la criminologie qui s'occupe de la victime d'un point de vue sociologique, criminologique, biologique, psychologique. Le revers du criminel, l'autre partenaire dans la relation du crime. Discours qui dépend du discours criminologique du passage à l'acte. Ici passage à la victimité. La victimologie essaie de définir qui est ou sera victime et qui ne le sera pas.
Les concepts clés de la victimologie :
1. Le criminel - victime celui qui est auteur et victime ou successivement victime et auteur Mauvais traitement des enfants.
2. La victime latente, l'inverse exacte du criminel né. Le victimisé récidiviste. Quelqu'un qui est dans son destin à répétition victime.
3. Relation entre criminel et victime: couple auteur - victime
Après Lombroso et son criminel né, la victimologie des années 50 reprend le concept. Le mot victimologie est lancé en 1948 par Von Heintig peut être influencé par un livre. Il n’est pas important de savoir si victimologie est une branche autonome: vu les doutes sur les aspects scientifiques de la criminologie.
Psychologie chimique et sociale.
La recherche est toujours plus sophistiquée en victimologie. La question qui est la victime? reste sans réponse satisfaisante comme la question qui est le criminel ? La victime = quelqu'un à qui arrive un événement qu'il ne souhaite pas. On définit donc soi-même le concept de victime. Il y a donc un problème ab initio pour la définir.
Le résultat des recherches donne des prédictions de victimité. On aboutit à des conclusions caricaturales, qui relèvent du bon sens: une jeune femme accepte de boire un verre chez un inconnu, a des risques élevés d'être violée!!! Le dépistage de victime virtuelle, les facteurs à risques sont une complète utopie. La victimologie est piégée par les postulats de la criminologie.
Ces conclusions sont politiquement inapplicables. Des chercheurs essaient quand même d'élaborer des listes des éléments causales.
2. VICTIMISATION
Kennedy motive la recherche dans les années 60 aux USA, avec la commission Katzenbach. Des sociologues et criminologues s'interrogent sur la validité des statistiques fournies par la police comme reproduction de la société criminelle. L’opération de comptage ne représente pas la réalité. Les chercheurs veulent dépasser la réalité Il faut questionner les gens touchés par le crime (mio de $). C'est une méthode qui se rapproche de la réalité au contact des gens qui ont été victimisés.
Les 1e recherches sont des enquêtes par téléphone (peu descriptible) qui visent une personne dans la famille sur l'ensemble de la victimisation du ménage: peu objectif. Ce type d'enquête a été critiqué. Ces enquêtes ont quand même permis de constater que l'incidence des événements criminels est beaucoup plus élevée que celle constatée dans les statistiques. Ces observations ont comblé le chiffre noir représentent la différence entre la réalité et les statistiques policières. C’est un acquis important de ces enquêtes. Sinon les résultats sont décevants:
1. Les événements criminels reportés sont des événements bénins et les plus fréquents.
2. Les crimes graves sont extrêmement rares. Pour trouver l'incidence d'un crime grave, il faut interroger un très grand nombre de personnes.
3. Les enquêtes de victimisation ont montré que la récidive est fréquente. Ceci a indiqué une voie pour certains chercheurs comme quoi le crime est une opportunité: plus de chance d'être agressé à 3h du matin qu'à 12h. Risque d'être cambriolé tous les 37 ans.
Ces enquêtes continuent à être faites Problème
1. La composition de l'échantillon pose un problème. Elle est très importante.
2. La détermination des facteurs géographiques, du niveau de vie, la profession, les horaires, les vêtements sont des facteurs très importants (pas que le sexe et l'âge). Il faut avoir une vision très large des variables possibles.
3. Les enquêtes de victimisation ne peuvent pas prendre en compte les infractions sans victime.
 Infraction consensuelle, de pure activité
 Achat de stup
 Délit d'initié
 Blanchiment d’argent
 Toutes les atteintes à la fiscalité: fraude
La recherche va produire un discours stéréotypé sur un certain type de criminalité. La victimisation ne peut rien dire de la délinquance économique.
Ces enquêtes proposent un discours répété sur les risques encourus. Ces enquêtes continuent malgré un problème de comparabilité entre les pays Violence familiale à Naples ou à Amsterdam sont très différentes. Il est dangereux de comparer. La théorie de l'opportunité et de la victimalité doit être appuyée par des facteurs nombreux et larges: fréquentation ...
 Si on n'aime pas l'alcool, on ne va pas dans les bars.
Il faut établir une liste d'indicateurs.
3. VICTIMOPHILIE
= Naissance de l'intérêt politique et de l'insertion de la problématique de la victime dans l'horizon social. Dans les années 60, la victime est prise en charge. Les mouvements féministes, NOVA (Allemagne) Les réflexions sociales sur le rôle oublié de la victime dans la société naissent. Ces sociétés travaillent qui pour un accroissement des droits des victimes sont des mouvements imprécis dans leur revendication. Mais elles ont un certain nombre d'objectifs :
1. La crédibilité des victimes (femmes, enfants) doit être prise en considération et pas de dénigrement de son témoignage.
2. Les services publics chargés d'accueillir les victimes doivent être plus loyales police.
3. La victime doit avoir des droits précis formalisés dans la procédure de jugement et de déposition: la possibilité d'avoir un avocat, de demander le huis clos, l’assistance juridique, un psychologue comme assistance sociale.
4. La prise en considération des dommages subis soit une assistance assurancielle: pour les dommages matériels et personnels.
Autres revendications douteuses de ces mouvements :
5. Victim impact statement: l’obligation pour la juridiction de jugement de demander à la victime la peine qu'elle souhaite (USA). Les rôles sont pervertis: ce qui exprime le trouble le fonctionnement du système pénal.
6. La justice pénale doit donner une satisfaction matérielle à la victime: équivalence du dommage subi.
Cette demande de satisfaction a comme raison la critique du système pénal (nothing works). Comme le système est inefficace et incapable, la compensation serait justifiée. Pour que la justice serve à quelque chose on a ouvert le prétoire à la victime. Il faut rappeler que le Droit pénal est un droit essentiellement à l'usage de la protection étatique (Moyen Age), non pas à l'usage de la protection privée (libéralisme du XVIIIe). Le DP interdit la vendetta privée et la vengeance (cycles infernaux de violence): il s'approprie de la violence pour régler la protection et élimine la victime des débats: jouissance qu'elle avait dans la justice privée.
Mais il faut selon certains, que la victime retrouve cette satisfaction. La gauche promet unanimement la protection de la victime. Les néo-libéraux acceptent cette forme d'Etat providence. Les conservateurs sont aussi d'accord.
 Une voix unanime s’élève par conséquent pour une maternisation de la victime.
La Suisse a pris les devants avec la LF sur l'aide aux victimes (4.10.91). Il faut être victime d'une infraction directe à son intégrité corporelle, sexuelle ou psychique. Des centres sont créés (budgets limités, accompagnement des victimes aux auditions, psychologues: le nombre de bénéficiaires et les indemnités sont faibles). Cette loi est donc d’une efficacité relative. Le problème principal reste que la victime doit participer à un processus judiciaire long et pénible: insatisfaction, frustration, impact psychologique.
4. VICTIMOPATHIE
Le Droit pénal est né principalement de la protection de l'Etat: l’intérêt de l'Etat moderne à ne pas accepter les modes de résolutions infraétatiques comme la vendetta ou la vengeance (qui durent au-delà de la Révolution française aujourd'hui). Le Droit pénal est né sans aucune considération de la victime. Il s'approprie les droits de la victime à se venger, le conflit et impose une sanction. La victime n'est pas prise en considération. Dans le système classique judiciaire, la victime s'évanouit.
En conséquence, ni dédommagement ou réparation individuelle de la victime n’était envisageable. Dans les années 60, l'Etat est incapable de résoudre les dommages de la victime dans un conflit interpersonnel. La victime est donc insatifsaite puisque la résolution du conflit est axé sur la protection publique et pas sur la protection individuelle.
Il y a encore une intervention de l'Etat au niveau patrimonial parce que les assurances ne sont pas capables de s'en charger totalement: elles s'occupent du dédommagement.
Difficulté du système actuel: on a réintroduit la victime dans un système qui s'était construit en l'excluant, ce qui n’est pas unebonne solution. On les contraint de rentrer dans un système qui n’est pas construit pour elles. En matières de recours, le système pénal est malade de ses victimes: les victimes y sont mal intégrées; le recours contre l'application de la LFAV est problématique; le système est en général perturbé par ce retour des victimes.
De plus, on constate que les victimes soutenues par les centres restent très marqués par le système de la justice pénale. Elles sont prêtes à faire le deuil de la violence mais pas du parcours difficile du système.
Double tension:
 le système pénal malade des victimes
 les victimes malades du fonctionnement du système.
Comment peut-on rendre à la société sa capacité de résoudre les problèmes par elle-même (interne) comme avant sans rentrer dans le tourbillon de la violence? Il faut essayer de développer des formules qui restituent aux rapports auteurs - victimes ses liens, pour que l'auteur assume ses responsabilités (dédommagement de la victime: en prison ce n’est pas possible). Les interventions pénales empêchent l'auteur d'assumer ses responsabilités.
Le système en place est progressif: La peine restrictive de droit peut remplacer les peines privatives de liberté pour que l'auteur continue de travailleur.
 On peut convertir les peines de moins de 6 mois en peines restrictives: les Tavaux d’Intérêt Général, le retrait de permis de conduire, la semi-détention.
 La médiation: introduire des processus qui remplacent l'intervention publique pour des interventions horizontales. Des professionnels formés à la communication sont engagés pour régler un conflit entre 2 personnes
 Il faut faire admettre aux autorités judiciaires que des médiateurs soient délégués certaines infractions poursuivies sur plainte. Ils ont pour ceci un mandat du pouvoir judiciaire de gérer un conflit.

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