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 Témoignage Exclusif sur le départ de Ben Ali: Le 14 Janvier, un jour du destin

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المدير أ/ طه العبيدي
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مُساهمةموضوع: Témoignage Exclusif sur le départ de Ben Ali: Le 14 Janvier, un jour du destin   Témoignage Exclusif sur le départ de Ben Ali: Le 14 Janvier, un jour du destin Emptyالسبت مارس 19, 2011 4:44 pm

Témoignage Exclusif sur le départ de Ben Ali: Le 14 Janvier, un jour du destin


Témoignage Exclusif sur le départ de Ben Ali: Le 14 Janvier, un jour du destin Ben

Après les révélations M. Ridha Grira, l’ex-ministre de la défense, sur Mosaïque FM au sujet les faits du 14 Janvier 2011. Il semblerais qu’il ne nous a pas tout dit ! Loin du monde politique, le chirurgien Borhane Belkhiria, vient de publier une autre version qu’il dit détenir de « témoins directs » sur le réseau communautaire Facebook. Cette reconstitution semble convaincre davantage les tunisiens. Voici son récit:

“Ben Ali ne devais pas partir, c’est son fils qui ne voulais pas le lâcher, il se retourne vers Ali Sariati et lui dit qu’il va accompagner sa famille à Djeddah et revenir au plus tard le lendemain. A.Sariati renvoi alors l’escadron de sécurité présidentiel qui les a escortés, et leur demande de regagner le palais, leur chef est le colonel Sami Cheik Salem. A.Sariati reste sur place et s’installe dans le salon d’honneur avec Ghazoua Ben Ali, son mari Slim Zarouk et leur fils Skander. (Ils attendent un C130 qui doit les évacuer), C’est là qu’il est arrêté vers 17h55 sur ordre de Ridha Grira, ministre de la défense sans qu’il ne sache pourquoi. A.Sariati n’opposera aucune résistance et demande à passer juste un coup de fil à sa femme pour l’informer qu’il est aux mains de l’armée et qu’elle ne doit pas s’inquiéter (il est 18h00).

A partir de ce moment là, A.Sariati n’est plus joignable sur son portable. Dans l’avion Ben Ali essaye de le joindre sans succès, inquiet il appelle alors M.Grira et lui dit clairement son intention d’accompagner sa famille à Djeddah et de rentrer le soir même ou le lendemain au plus tard (la communication est enregistrée sur L’avion), et il emploi ces termes en arabe : “Yaiech ouldi” en parlant à M.Grira. Au palais de Carthage Sami Cheik Salem essaye lui aussi de joindre son chef Sariati sans succès, l’information de son arrestation leur parviendra ainsi qu’a ses chefs directs: les colonels: Hattab Zalleg et Gasmi. Ils redoutent un coup d’état militaire et décident comme ils sont entrainés à le faire d’appliquer la procédure en cas de vacance temporaire du pouvoir! Le Colonel Sami Cheik Salem appel alors à partir du standard du palais : le premier ministre Mohamed Ghannouchi, le président du parlement Foued Mebazaa et le président du sénat Abdallah Kallel, et les convoquent (je pèse mes mots, les communications sont aussi enregistrées) à assumer leur devoir envers la patrie. Vers 23h heure, le GSM de Nabil Chettaoui n’arrête pas de sonner, c’est Mahmoud Cheikhrouhou le pilote de l’avion présidentiel qui appelle. N.Chettaoui hésite à décrocher sachant d’avance ce dont veut lui parler Cheikhrouhou, Finalement il décroche, Le pilote qui vient de regarder la chaîne quatarite Al Jazzera demande des instructions, surtout que Ben Ali qui a été accueilli à sa descente d’avion comme un chef d’état ne semble pas se douter de ce qui s’est passe. Chettaoui lui répond, qu’il va en référer en haut lieu et qu’il aller le rappeler. Il appelle alors le premier ministre M.Ghannouchi sur son portable pour lui demander si on rapatrie l’avion ou pas, surtout que Ben Ali a dit à l’équipage d’aller se reposer car il comptait rentrer à Tunis le lendemain. M.Ghannouchi une fois informé de la situation lui dit qu’il est en conclave avec plusieurs personnes (Hanna malmoumine) et qu’il va lui passer le ministre de la défense Ridha Grira pour lui donner des instructions. Le ministre de la défense dira au PDG de Tunisair: ” l’armée est légaliste, nous sommes tous légalistes, s’il rentre on sera obligé de le défendre et il y aura alors au moins 20.000 morts! Moi je suis d’avis pour qu’il ne rentre pas et ceux qui sont ici le pensent aussi (en fait autour de la table au ministère de l’intérieur il y avait Mohamed Ghannouchi, Ridha Grira, Ahmed Friaa, Kamel Morjane, les trois chefs d’états majors, le Directeur général de la sécurité militaire, l’inspecteur général des forces armées, le Directeur général de la sûreté nationale et le directeur général commandant de la garde nationale) et il lui repasse le premier ministre M.Ghannouchi, ce dernier lui dit de suivre les instructions du ministre de la défense et qu’ils allaient rappeler Ben Ali pour l’informer de leur décision. Nabil Chettaoui rappelle alors le pilote Cheikhrouhou et lui demande de rentrer immédiatement sans le président, il envoi le mécano récupérer leurs passeports en toute vitesse à la police des frontières (car ils devaient passer la nuit à l’hôtel Hilton), prétextant un retour précipité, l’avion demande l’autorisation de décoller et arrive à Tunis aux aurores.

Entre temps Mohamed Ghannouchi, pas encore remis de ses émotions de la soirée surtout qu’il a été malmené ainsi que Foued Mebazaa et Abdallah Kallel par le colonel Cheik Salem (d’ailleurs ce dernier écopera le lendemain de 15 j d’arrêt de rigueur à la caserne de Bab Saadoun, avant d’être éloigné de la garde présidentielle et réintégrer son corps d’origine, la police). Ghannouchi appelle devant tous l’auditoire Zaba, surtout que ce dernier ne cesse d’appeler tous les ministres, Ben Ali décroche et demande dans un langage fleuri dont il a le secret, ce qui se passe, Ghannouchi tremblotant et la voix chevrotante lui dit:” Ahna lkolna malmoumine,wa roujou3ek Ghair marghoub fih” ( On est tous réunis et votre retour est indésirable). S’en suit alors un flot d’injures et de menaces immondes qui oblige l’assistance a raccrocher. Ben Ali essayera plusieurs fois de rappeler M.Ghannouchi et certains ministres sans succès. Il parviendra quelques jours plus tard à contacter Larbi Nasra espérant passer en live sur la chaîne télé Hannibal, mais la communication a été interceptée et le signal de la chaine brutalement coupé et Larbi Nasra embastillé puis relâché le lendemain après avoir juré ses bons dieux qu’il ne comptait nullement le passer a l’antenne. La suite vous la connaissez! ! Bonne nuit mes amis!!!

NB: Toutes les informations je les détiens de témoins directs. Un seul constat: Dieu a étendu sa man protectrice sur la Tunisie ce jour la.

Par : Borhane Belkhiria
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