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 Pharmacienne assassinée : mari et jardinier suspectés

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مُساهمةموضوع: Pharmacienne assassinée : mari et jardinier suspectés   Pharmacienne assassinée : mari et jardinier suspectés Emptyالجمعة أبريل 04, 2008 2:07 pm

Pharmacienne assassinée : mari et jardinier suspectés

Le jardinier a-t-il tué la riche Bernadette Bissonnet dans son élégante villa de Castelnau-le-Lez (Hérault), et si oui pourquoi ? Depuis le 11 mars, gendarmes et magistrats explorent cette énigme, pour l’instant en vain. Le jardinier affirme qu’il a agi sur ordre de l’époux, Jean-Michel Bissonnet, qui nie. Les deux hommes sont en détention provisoire. «Il n’y a de mobile ni pour l’un ni pour l’autre. C’est une énigme», résume le procureur de la République Jean Philippe.

Bout d’ongle. Ce mardi 11 mars, Jean-Michel Bissonnet, homme d’affaires aisé de 60 ans, rentre vers 22 heures de sa réunion hebdomadaire au Rotary Club et découvre le cadavre de son épouse. Bernadette Bissonnet, pharmacienne à la retraite de 57 ans, décrite comme jolie et très discrète, vient d’être tuée de deux coups de fusil de calibre 16. Le mari appelle les gendarmes, et évoque la piste du jardinier. Meziane Belkacem, 49 ans, aurait récemment demandé au couple de lui prêter 5 000 euros pour changer sa vieille voiture, ce qui lui aurait été refusé. L’employé, qui vit près d’Avignon, est placé en garde à vue le 20 mars. Blessé à un pouce, il explique qu’il s’est pris le doigt dans la courroie de l’alternateur d’une voiture. Mais un bout d’ongle retrouvé sur les lieux du crime le confond. Le jardinier avoue s’être blessé en tirant sur Bernadette Bissonnet avec un fusil de chasse à canon scié. Coup de théâtre, il accuse le mari d’avoir tout manigancé. Le 21 mars, ce dernier est interpellé. Et, le 23, les deux hommes sont mis en examen et écroués, le jardinier pour assassinat, le mari pour complicité d’assassinat.

Depuis, tous deux campent sur leurs positions. Le jardinier raconte que, depuis un an, Jean-Michel Bissonnet lui parlait de tuer quelqu’un. Le 11 mars, Meziane Belkacem vient travailler dans la propriété, où il était employé au noir depuis quatre ou cinq ans pour tailler les arbres et nettoyer les vitres. C’est ce jour-là que le mari lui aurait dévoilé l’identité de la personne à abattre, son épouse, et lui aurait promis 30 000 euros pour exécuter ce contrat. Selon le scénario établi par l’époux, le jardinier devait revenir le soir, après son travail, entrer avec le double de la télécommande du portail pour récupérer l’arme cachée près du garage, puis ressortir et sonner en prétextant qu’il avait oublié son portable. Une fois Bernadette Bissonnet tuée, il devait repartir au volant du 4 x 4 de la défunte, le garer 200 mètres plus loin en laissant l’arme à l’intérieur et récupérer sa voiture. Il affirme qu’il a suivi ces instructions. La voiture a été retrouvée, mais les gendarmes recherchent toujours l’arme du crime et le bip.

Cette version est récusée par Me Jean-Marc Darrigade, l’avocat du mari, dont la demande de remise en liberté a été examinée hier. L’avocat général a requis le maintien en détention, sur le motif qu’arme et bip n’ont pas été retrouvés et qu’«une foule de témoins» n’a pas été entendue. La décision sera connue cet après-midi. Selon Me Darrigade, le mobile financier ne tient pas, car le couple avait de l’argent. La femme possédait des biens de famille, l’époux avait lancé plusieurs entreprises avec succès. Le mobile passionnel serait aussi à écarter. Le frère aîné de Jean-Michel Bissonnet parle d’un «couple fusionnel, sans double vie, marié il y a trente ans, avec deux fils de 28 et 26 ans. Ils voyageaient ensemble, avaient des projets, étaient spontanés, peu méfiants».

«Vengeance». De son côté, l’avocat du jardinier, Me Jean-Michel Casanova, est persuadé que «l’histoire d’une vengeance ne tient pas psychologiquement». Son client «avait de l’admiration pour le mari, qu’il considérait comme un ami. C’est un père de famille en instance de divorce qui a perdu la tête. Il a le sentiment de s’être fait avoir». Son fils aîné dit de son père : «Il est calme, il n’a jamais levé la main sur nous. Il n’a jamais eu d’arme à la maison. C’est un musulman pratiquant, pas intégriste, un peu naïf. Il avait beaucoup de respect pour les Bissonnet, des pieds-noirs.»

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